lundi 3 juin 2013

Arrivée à Berkeley

Bon, ça fait plus d'un mois que j'y suis mais à force de rester assis devant un pc 7 heures par jour, je suis pas spécialement motivé pour écrire le soir :p

Voici donc le recit du 30 Mars au 1er Avril (on est en Juin je sais, merci ^^)

Je viens donc de passer 3 jours à San Francisco et je me suis trouver un logement pour 2 nuits à Berkeley (logement payant cette fois). Je loue chez un privé et paye à la nuit. Le tarif est de 29$, ce qui ce fait de moins cher sur le site, la raison est assez simple : le proprio m'apprend au téléphone qu'une partie de la maison est en rénovation. La chambre, la salle de bain et la cuisine sont censées être ok; souhaitant dépenser le moins possible je réserve donc la chambre. Je prends le BART et une demi-heure plus tard me voilà arrivé :





J'appelle le proprio pour savoir si je suis bien au bon endroit; et bien non ! Il m'oriente vers une autre maison quelques blocs plus loin. Je trouve la manœuvre assez louche mais passons. J'arrive enfin à destination, la maison à l'air assez ancienne et en effet, le proprio n'a pas menti, c'est un sacré merdier !



Vue de l'extérieure, tout va bien, c'est à l'intérieur que ça se gâte !



Le "salon", vous noterez le petit chemin champêtre qui mène à la chambre au fond


Le trou à rat "salon" vue depuis la chambre


La chambre, bon ok c'est un dortoir, mais j'étais tout seul et c'était propre et neuf 


La cuisine équipée, frigo archéologique (comprenez rempli de bouffe périmée), 
évier, four, vélo WTF ? 


La salle de bain, un peu crado par terre mais convenable

Le loyer est définitivement ce qui se fait de moins chez en tarif à la nuit sur Berkeley (hormis peut être une auberge de jeunesse donc j'avais entendu parlé mais qui visiblement était dégueulasse).

Le RdC est occupé par deux ou trois (j'ai pas bien suivi) autres locataires, j'ai pu sympathisé avec l'une d'entre eux : Rebecca, post-doc en socio à Berkeley pour deux semaines afin de fouiller dans des archives de la bibliothèque. Un dernier détail à propos de la maison : il fait super froid et humide. Qu'à cela ne tienne, l'intérêt du merdier ambiant c'est qu'on peut en prendre avantage :


Système d'éclairage/chauffage/séchage à base de spot électrique


J'ai "emprunté" du thé, du sucre et un énorme mug (vu le bordel, ça manquera pas).

J'en ai profité pour faire un tour rapide de Berkeley (la maison est situé très proche des rues principales) :


Berkeley est une ville assez plate, au grand bonheur des cyclistes. Elle est assez tournée vers l'environnement / le bio etc... Les bâtiments excèdent rarement 2 étages hormis le long ce certaines rues principales (exemples ici avec le croisement Marthin Luther King et University avenue à deux pas de chez moi)




Des envies de cambriolages ?


Encore un logement potentiel ?!



Des magasins sous terre et un parking en terrasse, quoi de plus normal ? Je repère un magasin qui ne vend QUE des sauces, pourquoi pas...

En rentrant d'une de mes promenades, je croise un Mcdo, voyons voir la différence avec la France 


ça à l'air aussi gras, pas de doute...


The "mighty double quarter pounder", en fin de compte c'est aussi fadasse qu'en France : burger mou et sans saveur, frites molles et coca qui réussi le tour de force d'être plus dilué et plus sucré à la fois. Bref c'est la dernière fois que j'essaye Mcdo ici :p

Bon c'est pas tout ça, mais je suis ici pour trouver un logement pour 6 mois et rester dans ce taudis charmant endroit ne me dit rien. Cela faisait déjà quelques jours que je cherchais un logement via Craigslist (sorte de Leboncoin américain) et j'ai eu quelques réponses. 


Le premier appart que je vais visiter est plutôt bien placé mais l'ancien locataire qui fait la visite m'annonce : "ah désolé tu n'as pas eu mon mail, un autre gars est venu visité une heure avant toi et il a pris l'appart". Bon pas grave j'ai d'autres visites de prévues, je lui demande de me faire visiter à tout hasard et je lui dis de me recontacter si le premier visiteur se résigne. Sur ce, on sonne à la porte, un 3ème visiteur pour l'appart. En un mot je devine qu'il est français (pas difficile avec un accent pareil !), chose rigolote : il ne devine pas que je suis aussi Français ! J'engage donc la conversation en Anglais et finis par retourner au Français quand il me demande d'où je viens ^^". Lui-même vient de Toulouse et étudie à Polytechnique (il fait un an à Sup-Aéro dans le cadre de ces études et fait un stage ici). Je lui explique la situation en Français (en clair je suis premier sur la liste d'attente, ce qui fait de lui le second). Je lui file mon numéro et mon email pour qu'on reste en contact et je file. Je n'entendrais plus parler de l'appart, dommage.

Je visite un autre appart un peu plus loin, c'est un loft, le bâtiment en contient 4 autres et cuisine et salle de bain sont communes. Le proprio est super sympa est possède une boîte d'ingénierie dans le solaire. Résultat on a passé 5 min à discuter de l'appart et 25 à discuter législations et techniques de production d'énergie solaire ^^". Coïncidence, le proprio m'annonce qu'une autre française stagiaire au LBL et venant de Lyon doit venir visiter l'appart. Je lui demande son nom : il semblerait que que ce soit l'étudiante de l'INSA avec qui je vais bosser ! Le monde est petit, mais elle ne se montre pas au RV. Je récupère le téléphone du proprio pour se retrouver devant une bière et celui de l'Insalienne pour savoir où elle en est.

Je vais voir un dernier appart pour la route : un peu cher mais meublé, la locataire cherche quelqu'un pour partager le loyer. Elle a la gentillesse de venir me chercher en voiture, c'est une Iranienne d'un quarantaine d'année prénommée Eli. Elle a fui la révolution Islamique en Iran et vis depuis aux US, là encore je discute plus d'une heure avec elle de l'Iran, de l'Europe et des différences culturelles avec les US. L'appart est pas trop mal, quoiqu'un peu cher et un peu loin mais Eli est adorable. Elle me propose de venir passer une nuit à l'appart histoire de "ressentir l'énergie de la pièce". Eli est un peu hippie sur les bords mais ça doit être la norme à Berkeley ^^".
Je décide d'attendre encore un peu pour voir si je peux pas trouver moins cher et plus près du campus...

Entre temps je converse sur Skype avec Ed, un autre couchsurfer d'une soixantaine d'année qui se propose de me loger quelques jours. Ca tombe bien, j'en avais marre de payer pour logement froid et bordélique. Ed est un reporter sportif à moitié à la retraite et a également un doctorat en chimie organique (on fait tous une connerie...). Après avoir passé pas mal de temps sur Skype, je finis par bien le connaître, il a beaucoup voyagé en Europe pour assister aux différents championnat/jeux olympiques et héberge également un étudiant Russe et un post-doc Allemand. Il a la gentillesse de m'offrir une chambre dans sa maison dans les collines au nord de Berkeley. Il vient donc me chercher en voiture et hop, je change d'adresse ! Direction les collines huppées de Berkeley (enfin c'est surtout des retraités ^^"). La suite et les images au prochain numéro ! 




mercredi 15 mai 2013

Ballade à San Francisco

Oui je sais je suis à la méga-bourre pour mon blog :p


Bref, je profite de ce troisième jour a San Francisco pour aller faire un tour dans la ville elle-même. Comme vous aurez pu le remarquer, je ne suis pas dans l'endroit le plus touristique de la baie !

Je prends donc le MUNI (pour San Francisco MUNIcipal transport agency) pour aller jusqu'à Embarcadero station (cercle rouge).


Le reste de ma petite marche est en vert, les points violets sont respectivement : financial district  powell station (point de départ d'une ligne de cable-car), Chinatown, Nob Hill et enfin Hide street Pier (la jetée).

Je repasse donc par le financial district, c'est haut, banal à en mourir et profondément inintéressant d'un point de vue historique :

Vous avez dit Banque ?








Je poursuis donc ma route le long de Market street (ligne droite entre financial district et Powell Station). Cette rue est assez fréquentée par les touristes, on y trouve donc des centres commerciaux et des vendeurs de douceurs locales :





Un churros/saucisse de francfort/moutarde please.

J'arrive donc a Powell Station, tout ça pour contempler un attroupement de touristes :






3/4 d'heure de queue pour monter dans un cable-car, le tout pour 5 dollar. Merci bien, j'irais a pied !
NB : Les trucs au premier plan sont censés être des croissants ;)
Et une charrette a touriste, une !


La structure du cable-car est assez curieuse : le wagon en lui-même ne possède pas de moyen de locomotion. Un câble circule en fait sous terre et le wagon vient s'accrocher dessus pour être tracté.  Le réseau de cable-car compte plusieurs lignes, tous les câbles sont actionnés au même endroit : le Cable Car Museum ! Situe a proximité de Chinatown, le centre nerveux des cable-cars est toujours en fonctionnement et héberge également un musée qui leur est dédié.


La machine était en marche et faisait un bruit du diable !


Les cable-cars font maintenant parti du patrimoine historique de SF. A partir de 1900 les cable-car commencent à décliner du fait de la compétition avec les bus qui se montrent à même de grimper les pentes escarpées des collines de SF. Pas au début du moins : les premiers passagers des bus devaient parfois sortir afin que celui-ci puisse grimper la côte. Les progrès de la technologie rendant les bus plus attractifs, le glas des cable-car devait sonner, une association de citoyens se formât afin de préserver le réseau qui est resté en marche depuis. 

Ma prochaine étape fût dont Chinatown, zone escarpée de 3,5 km² qui fût le refuge de la population immigrée chinoise depuis la fondation de San Francisco :



Chinatown est peuplée de deux espèces d'habitants : les asiatiques locaux (chinois je suppose ?) et les touristes.

Pleins de jeunes asiats en train de nettoyer les murs recouvert de tags. 

Les marchés semblent vraiment chinois (du moins du point de vue d'un européen) avec des poissons qui sèchent en façade des magasins, miam !

J'ai mangé dans ce restaurant à midi, sachant que c'était plein de chinois, je me suis dit que ça devait être bon...
Résultats des courses : 250g de riz cantonais au poulet pour 5$, ça m'a fait deux repas.
Pour info yummy signifie : appétissant/bon à manger





Là dernière fois que j'ai vu ce nom, il s’agissait d'un jeu vidéo dont le but de principal était de botter le cul  de punks virtuels...


L'entrée de Chinatown
Les nombreuses lois anti-chinoises promulguées à SF pour endiguer l'immigration ont eu pour résultat un développement très dense de Chinatown (permettant aux asiatiques de l'époque de rester entre eux), de très nombreuses ruelles relient les différents rues principales ce qui donne au quartier une allure assez singulière.

Mon périple m'a ensuite amené à Nob Hill, quartier plutôt riche et calme. Hormis l'architecture des maisons c'est assez plat :
je n'ai pas pu résisiter à l'envie de prendre ce tas de boue en photo à côté de l'hôtel :)



Charmante rencontre en haut de la colline



Tiens, on est au sommet de la colline, la vue est magnifique; si on construisait un...  terrain de tennis ?!!

Ou comment ruiner ce qui aurait pu être un parc magnifique pour le loisir d'une bande de péteux à raquette. J'aime le sport.

Je redescends donc maintenant vers la jetée au nord. Je profite pour passer à côté de Lombard Street, célèbre pour sa rue en zigzag :

Petite vue sur la baie et sur Alcatraz

Ca grimpe et c'est blindé de touristes, que du bonheur !



C'est un fameux trois mât fin comme un oiseau hisséo !

Musée maritime de SF, je visiterais un autre jour :p

Je rentre donc de mon périple après avoir marché pendant environ 5-6 heures. J'en profites pour aller manger avec mon hôte dans un restaurant mexicain. C'est mon dernier soir chez lui, j'ai réussi à trouver un hébergement pour deux nuits à Berkeley via Airbnb (site web permettant de loger chez un privé).

Prochaine étape : mes premiers pas à Berkeley, moins de photos et plus de récit ;)